Les salles de la rencontre |
Les salles sont désignées d'après la mer Méditerranée, le nom du célèbre sétois Georges Brassens et des espérantistes méritants de notre Région: | Georges Brassens | | Georges Brassens < Wikipédia : Georges Brassens > né en 1921 à Sète, mort en 1981 est considéré comme l'un des plus grands de la chanson française
Salle Brassens : grande salle de spectacle, rue Jean Jaurès
| Méditerranée | | La belle bleue qui borde la ville de Sète
Salle Méditerranée : 250 places « Méditerranée » | Yvette Vierne | | 1932 - 2006
Yvette Vierne était Docteur en médecine mais refusa d'entrer dans l'Ordre des Médecins. Elle a été chef de laboratoire du Professeur Mirouze à Montpellier.
Très active malgré son handicap, elle était membre de nombreuses associations, entre autres du Groupe Espéranto de Montpellier dont elle devint présidente après le décès de Antoinette Hortolan en 1979 jusqu'en 2000.
Elle s'est occupée avec énergie :
- de plusieurs congrès :
- nationaux : UFE-1976 à La Grande-Motte
- internationaux : KELI-1976 à Montpellier
- UEA-1998 à Montpellier
- de la Semaine Internationale de Sète qu'elle a dirigé une trentaine d'année et jusqu'à son décès.
- de recevoir des voyageurs dans le cadre du « Pasporta Servo
< http://www.pasportaservo.org > »; elle était aussi Déléguée générale et Déléguée sur l'annuaire de UEA.
Toujours d'attaque, elle avait une forte personnalité.
Salle Yvette Vierne : 150 places « Le Chalet » | Léo Lentaigne | | 1909 - 2008
Avec sa feme Suzanne Léon Lentaigne < Vikipedio : Leo Lentaigne > a enseigné dans écoles élémentaires dans le Languedoc suivant la méthode Freinet, et militait pour « L'impression dans l'école de Freinet », qui devint « Institut Coopératif de l'Ecole Moderne » ( ICEM ).
Son autre passion était l'espéranto, qu'il apprit en 1930. Grâce à ce passseport, ses élèves et lui purent entrer en relation avec d'autres élèves en France et à l'étranger, produisant la gazette scolaire « La Ruche Joyeuse », en participant à la rédaction de plusieurs numéros de la « Bibliothèque du travail ».
Léo s'occupa de nombreux congrès de ICEM, y faisant toujours la propagande pour l'espéranto.
Il a acquis de nombreux languedociens à la cause de la langue internationale. Pour aider ses élèves il a écrit « Tiel diri » (1980), « Kiel diri » (1984) « 40 paŝetoj » (1989), édités par « Laŭte ! ». Il conseillait constamment de « Penser directement en Espéranto ! »
Le cercle espérantiste a été très fier lorsque, en 2006 il reçut dans le cadre de la « Semaine Internationale d'Espéranto » anuelle en Catalogne, le prix Ada Sikorska Fighiera, qui courronait une vie consacrée à l'enseignement.
Salle Léo Lentaigne : 40 places « Aigrettes » | Armand Diez | | 1917 - 2003
Armand Diez, fut inspecteur académique en Algérie, enseigna la philo au lycée de Montpellier, où, après avoir rencontré Mme Capus, une espérantiste, il apprit la langue internationale.
Très vite il donna des cours et organisa ceux de l'Université du Tiers Temps (UTT).
Il eut l'idée de mettre en place un stage au Lazaret de Sète, qui a été pris en main peu après par Y. Vierne.
Serviable et admirable il réunissait ses amis dans un parc dans une ambiance très agréable, ce que raconte Léo Lentaigne dans « 40 paŝetoj ».
Salle Armand Diez : 40 places « Aigladines 1» | André Capus | | 1921 - 2007
André Capus travailla à la Direction de la Concurrence, de la Consommation et de la Repression des Fraudes.
Membre du groupe de Montpellier, il donna des cours entre autres un Cercle de conversation à l'Auberge de jeunesse.
Il fit connaître l'espéranto, avec MM Diez et Lentaigne grâce à des entretiens sur une station de radio locale.
Longtemps, il s'occupa de l'expédition de Sud Francia Stelo (SFS) la gazette de la Fédération.
Il était aussi Délégué (généalogie et photographie) dans l'annuaire de UEA. Nombreux sont ceux qui se souviennent de ses admirables fondus-enchaînés qu'il réalisait au retour de ses voyages.
Salle André Capus : 40 places « Aigladines 2» | Adrien Defoly | | 1923 - 2008
Adrien Defoly, toujours prêt à plaisanter et à rire, a été instituteur en Algérie. Pendant la seconde guerre mondiale, il quitta l'Algérie pour rejoindre la RAF en Angleterre.
Il habitait à St-Bres, à côté de Montpellier, où il apprit l'espéranto, à la fin des années 70, avec son ami Pierre Martinez.
Il s'occupait des cours à l'Université du Tiers Temps (UTT) et à la Maison pour Tous Escoutaïre, à Montpellier.
Il avait une autre passion : la musique et le bel canto et faisait partie d'une chorale.
Petite Salle Adrien Defoly : Petite salle « Le Chalet » | Georges Salan | | 1901 - 1981
Georges Salan, originaire du Gard, apprit l'espéranto en 1923. Il étudia la medecine et devint praticien. Pendant quelques années il était en relation avec la direction de l'Union Espérantiste de l'URSS (SEU ). Dans les années 1930-1931 il quitta le mouvement et n'y réapparut qu'en 1973.
Pendant la seconde guerre mondiale il dirigea un mouvement de résistance et fut arrêté et déporté. Après un retour miraculeux il écrivit « Prisons de France et bagnes Allemands », dont il a traduit la seconde partie sous le titre : « La nuda vero » (La vérité nue).
Depuis 1994, à Nîmes, une rue a reçu son nom :
RUE du Docteur Georges SALAN
1901-1981
Résistant-Déporté-Espérantiste
C'est le 125ème ZEO < Wikipédia : ZEO > en France.
Buvette Salan : Bar auprès de la Sallle Méditerranée | Suzanne Authier | | 1909 - 2009
Professeure de physiques, elle exerça d'abord dans des lycées, puis à cause d'un handicap elle opta pour l'enseignement par correspondance.
Elle apprit l'espéranto en 1963, en travaillant avec Roland Levreaud et Léo Lentaigne.
Avec son époux Maurice, et Fernande Terral, son amie fidèle, jusqu'à ses derniers jours, elle a été un des membres actifs puis la présidente du groupe espérantiste de Béziers (CBE), fondé en 1964 par le couple Castello, ce qui signifiait :
- recevoir chez elle des voyageurs espérantistes, donner des cours, mettre en place des examens et en assurer les corrections, répéter (car elle aimait le théâtre)
- participer à l'organisation de congrès; Sat-Amikaro-1970 à Béziers, UFE-1994 à Agde, UEA-2008 à Montpellier
- organiser un stage de printemps : d'abord très modeste, de 2 jours à Valras, ensuite de 4 jours puis d'une semaine à Batipaume (Agde) ou à La Dragonnière.
Elle reste dans nos souvenirs un modèle d'activisme, de discrétion avec un grand sens de l'humour.
Salle Suzanne Authier : Reception à l'intérieur de la réception du Lazaret | Renée Volpelière | | 1902-1986
Nimoise, professeure de lycée, espérantiste ( elle a écrit entre autres « Parler l'espéranto », petite brochure des conversations bilingues ) .
Avec son mari Roger, elle était responsable du Registre espérantiste des cartes de Citoyen du Monde qui quitta Vienne pour Nîmes en 1966.
Ils assurèrent ce service jusqu'en 1986.
Salono Renée Volpelière : 40 places « Alouettes » | Claude Piron | | 1931 - 2008
Claude Piron < Wikipédia : Claude Piron > était un psychologue suisse très intéressé par les langues. Il est diplômé de l'École d'interprètes de l'université de Genève et a été traducteur à l'ONU de chinois, d'anglais, de russe et d'espagnol. Après avoir quitté l'ONU, il travaille pour l'Organisation mondiale de la santé, entre autres en Afrique et en Asie. En 1968 il commence à pratiquer la psychothérapie, s'occupant surtout de supervision de jeunes psys. Il a donné un enseignement à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'université de Genève de 1973 à 1994.
Claude Piron a appris l'espéranto dans l'enfance. Il utilisa cette langue dans de nombreux pays, y compris le Japon, la Chine, l'Ouzbékistan, divers pays d'Afrique et d'Amérique latine, et il l'enseigna à l'université de San Francisco. Il a été membre de l'Akademio de Esperanto. Il a publié de nombreux articles en espéranto, en français et en anglais dans le domaine de la psychologie, de la communication interculturelle, des langues en général et de l'espéranto en particulier. Son œuvre en espéranto comprend une douzaine de romans, de nombreuses nouvelles, un recueil de poèmes et une cassette de chansons, en français quelques ouvrages sur des sujets psychologiques ou spirituels, ainsi qu'un essai sur la communication linguistique : « Le défi des langues - Du gâchis au bon sens ».
Site de Claude Piron
Salle Claude Piron : 16 places « Héron » |
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